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PORSCHE 911 CLASSIC SINGER 1989

Les photos sont présentées à titre d'illustration et sont non contractuelles.
"4.0 CC, 6 VITESSES"

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MOTEUR 4.0 ET BOITE A VITESSE 6 RAPPORTS

 

Au début des années 2000, Rob Dickinson cherche à restaurer sa Porsche personnelle, une 911 type 964, la troisième génération née à la fin des années 1980. Il ne vise pas une simple remise en état mais une réinterprétation magnifiant le modèle classique en intégrant des technologies modernes. Bien que musicien professionnel, Rob Dickinson a étudié le design automobile à Coventry et côtoyé Peter Stevens, le concepteur de l’illustre McLaren F1. Sur sa 911, tout est revu de fond en comble à Los Angeles où l’artiste anglais s’est installé. Le châssis est allégé, le moteur retravaillé et la finition réétudiée. Aussitôt reconditionnée, l’étonnante 911 de Rob Dickinson ne tarde pas à faire des envieux. L’idée d’en faire d’autres fait alors son chemin dans son esprit. Singer Vehicle Design voit ainsi le jour en 2008. Bien que les porschistes puristes détestent que l’on modifie les caractéristiques originelles des 911, les Singer rencontrent le succès.

Le nom Singer Vehicle Design rend hommage au célèbre ingénieur Porsche Norbert Singer et fait également référence à l’ancienne carrière de chanteur de Dickinson3.

La devise de l’entreprise est everything is important, « tout est important », une référence à leur philosophie de conception dans laquelle aucun aspect de la voiture n’est négligé et même les plus petits détails sont améliorés.

La 911 Singer à la livrée Singer’s Racing Orange présentée au Pebble Beach Concours d’Élégance de 2009.Une Porsche Singer Targa au Festival de Goodwood 2015.

La voiture principalement produite par la société est une 911 «réinventée». Il s’agit d’un coupé 911 fortement modifié ou une Porsche 964 Targa, « 964 » étant le nom interne de la firme de Zuffenhausen pour les Porsche 911 fabriquées et vendues entre 1989 et 1994. Les Porsche 911 Singer combinent le charme et les saveurs d’une Porsche 911 des années 1960, refroidie par air, avec des performances supérieures à celles des modèles les plus récents. Une grande partie de la carrosserie est remplacée par des panneaux de carrosserie en fibre de carbone et le moteur est retravaillé par des constructeurs de moteurs tels que Cosworth, Ed Pink Racing Engines et Williams afin de délivrer beaucoup plus de puissance. Le long capot de la « Porsche 911 classic » remplace le capot plus court de la Porsche 964. Les bouchons de réservoir et de remplissage d’huile relocalisés sur le milieu du capot sont un clin d’œil aux voitures de course historiques de chez Porsche. Le tachymètre est coloré en orange « Singer » et affiche des valeurs allant jusqu’à 11, une référence au mème « up to 11 » (bien que la zone rouge du moteur soit à 7900 tr/min). De nombreux composants réalisés sur mesure sont de qualité « sport automobile ».

 

 

Les 911 Singer Classic sont toutes chaussées de Michelin Pilot Sport sur jantes Fuchs en magnésium.

Dans les années 2010, la production des Singer se succèdent à un rythme soutenu. Pas moins de quatre-vingt 911 joliment baptisées d’un nom de ville, d’une région ou d’un élément de culture, choisi par leur propriétaire (Colorado Springs, Montréal, New York, Le Mans, Montana, Nebraska, Aurora, Wasabi, etc) et « ré-imaginées », terme consacré par Rob Dickinson, roulent sur le bitume américain. Pour démarrer la création d’une 911 Singer, il faut se procurer une Porsche type 964. Ni trop ancienne, ni trop contemporaine, cette 911 produite entre 1989 et 1994 constitue la base idéale pour intégrer des technologies modernes (système de freinage, système de refroidissement, feux, etc.) tout en arborant des éléments (silhouette, chromes, etc.) évoquant le modèle originel. Un aspect délicatement « vintage » auquel les ingénieurs de Singer sont particulièrement attachés. Les chromes, les laques, les teintes et les jantes Fuchs, forgées en magnésium pour l’occasion, donnent aux production californiennes une esthétique proche des Porsche des années 1960. La qualité du travail et la finition soignée font des 911 Singer des bolides construits pour durer. Le raffinement et le souci des détails apportent un charme particulier aux voitures, avec notamment les signatures Porsche dorées, le cuir tressé qui recouvre jusqu’à la planche de bord et les cadrans, typiquement Porsche, recréés à la typo près. Quant aux sièges Recaro, ils arborent des teintes qui s’harmonisent aux moquettes de laine dont l’épaisseur est digne de celle que l’on trouve dans les Rolls-Royce. Par ailleurs, des capitons de cuir surpiqués recouvrent l’intérieur du coffre à l’avant, et même les parois du compartiment moteur.

Le moteur flat-six d’une 911 Classic Singer dans son écrin capitonné.

Les moteurs, des six cylindres à plat refroidis par air, développant 300, 360 ou 400 ch au choix, sont remontés neufs par les ingénieurs d’Ed Pink Racing ou de Cosworth, des partenaires spécialistes de la compétition.

À l’été 2022, Singer arrête de prendre des commandes de Porsche 964/911 « Classic ». L’entreprise californienne a plafonné sa production de ces 911 « réinventées » à 450 unités pour se concentrer sur la Porsche 930 Turbo, présentée à Goodwood au mois de juin de la même année.

Pendant 12 ans, Singer s’est fait un nom sur la scène internationale grâce à ses transformations de Porsche en 911 Classic réimaginées et modernisées, toujours dans le respect du design d’origine. Dans une interview accordée à Top Gear, le patron Rob Dickinson confirme qu’il arrête la gamme 911 Classic réinventée, le cœur de l’entreprise depuis sa création. Ce choix est guidé par la volonté de Singer de se concentrer sur la Porsche 930 Turbo, mais aussi de limiter les commandes de 911 Classic afin permet de maintenir la valeur de ces Porsche 964 préparées pour ses clients.

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